mercredi 26 janvier 2011

http://www.parkeharrison.com/slides-architechsbrother/index.html

L’œuvre du photographe plasticien américain contemporain, Robert Parkeharrison, dont les derniers clichés datent de 2001, est composée de photographies, empreintes de poésie et d’imaginaire, présentant un homme, confronté à la reconstitution de l’élément naturel. Photographes et plasticiens, ils mettent en scène leur vision onirique d’une humanité perdue. Rêves et cauchemars d’une nature asservie.
" Notre processus de création tente bien souvent de faire une réplique de ce qui se passe dans les rêves, où des éléments n’ayant visiblement rien à faire ensemble, obéissent tous à un instant placé dans un cadre narratif plus grand (…) Nous recherchons divers sujets pendant quelques mois. Ensuite nous commençons à développer les idées et à faire des croquis des images. À partir de là nous fabriquons les accessoires et commençons à expérimenter en photographiant tout cela. Nous continuons à développer les accessoires et les idées jusqu’à ce que nous obtenions l’image désirée. Nous la photographions à ce moment là. Puis nous collons plusieurs images afin d’obtenir l’impression finale qui est ensuite montée sur un panneau puis peinte. "
http://www.parkeharrison.com/

samedi 15 janvier 2011

Hyperfocale et profondeur de champ

Hyperfocale et
profondeur de champ
1/ Définitions
Hyperfocale
Distance la plus courte à laquelle on peut placer l'appareil pour que l'objectif, réglé sur l'infini, puisse donner une image nette.
Cercles de confusion (ou de diffusion)
Chaque point objet donne un point d'un certain diamètre sur le film dans le cas d'une image "floue". On considère que l'image est "nette" lorsque le diamètre de ce point est inférieur à une tolérance de netteté. Pour un appareil 24 x 36, on utilise une tolérance égale à 0,033 mm, si c'est un appareil 6 x 6, la tolérance est égale à 0,05 mm.
Profondeur de champ
distance allant du premier plan net au dernier plan net du sujet, ou, dit autrement, zone de netteté située de part et d'autre de l'image nette du sujet (lieu précis de la mise au point)
2/ Calculs
Calcul de l'hyperfocale en utilisant l'ouverture du diaphragme
H =F2/(Nxc) 
distance hyperfocale en mètre

F
longueur focale en mètre

N
ouverture

c
cercle de confusion 



Autre calcul de l'hyperfocale :
Calcul de l'hyperfocale en utilisant le diamètre de l'ouverture du diaphragme
d=F/N
cette formule donne le diamètre de l'ouverture du diaphragme

d
diamètre de l'ouverture du diaphragme en mètre

F
longueur focale en mètre

N
ouverture
puis...


H=(Fxd)/c
H
distance hyperfocale en mètre

F
longueur focale en mètre

d
diamètre de l'ouverture en mètre

c
cercle de confusion



Calcul de la profondeur de champ
on commence par le calcul du Premier plan net (Ppn)
Ppn=(HxD)/(H+D)  
H
distance hyperfocale en mètre

D
distance de mise au point en mètre
puis on calcule le Dernier plan net (Dpn)
Dpn=(HxD)/(H-D)
H
distance hyperfocale en mètre

D
distance de mise au point en mètre
Ce qui nous donne la Profondeur de Champ (PC)
PC=Dpn-Ppn




3/ Profondeur de champ à la chambre
Les choses se compliquent naturellement dans le cas d'une chambre ou le plan de netteté maximal n'est plus parallèle au plan de l'objectif, comme dans le cas d'un appareil photographique standard. Ce schéma permet de comprendre l'allure que prend la zone de netteté (en gris) en ce cas. On comprend que la mise au point à la chambre puisse devenir une occupation assez sportive et que l'utilisateur doive alors absolument raisonner en se concentrant sur son plan de netteté maximale.

mardi 11 janvier 2011

Aboubakr MENNAOUI Danseur




Dans cet atelier de menuiserie de Casablanca depuis plus d'un siècle, siège d'activité de résistance à l'époque de la pré-indépendance, que nous avions repéré la semaine dernière, nous avons trouvé dès la première fois le plus beau des accueils. Tour à tour nous avons croisé des regards étonnés, curieux, intéressés... Dans tous les cas notre présence a été acceptée, très vite nous nous sommes sentis intégrés; Nous avons été reçu avec beaucoup d'égards et d'attention. Tout ce qui pouvait être fait a été fait pour nous aider... Nous remercions toutes ces personnes et le propriétaire plus particulièrement... 
J'ai partagé un sentiment avec Aboubakr quand nous passions le seuil... "il fallait partir, partir pour entamer vite le temps qui nous sépare du jour ou nous allons revenir". Nous y sommes attendus, à coup sûr nous reviendrons, c'est le début d'une longue histoire... Que penses-tu Aboubakr ?

jeudi 6 janvier 2011

EXPO Yves Saint Laurent au Maroc-Marrakech

Une exposition des créations du célèbre couturier français Yves Saint Laurent (1936-2008) se tiendra du 27 novembre 2010 au 18 mars 2011 à Marrakech, puis du 15 avril et 17 juillet prochains à Casablanca, a-t-on annoncé à Paris.
Placée sous le thème "Yves Saint Laurent et le Maroc", cette exposition mettra en avant les modèles inspirés par le Maroc, ont précisé, mardi à Paris, les responsables de la "Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent" (PB-YSL) lors d'une rencontre en hommage au défunt artiste en présence de plusieurs personnalités marocaines et étrangères, dont l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Unesco, Mme Aziza Bennani.
Cette exposition "voulue et dirigée par Pierre Bergé, président de la Fondation PB-YSL et ami du défunt artiste, est un hommage d'Yves Saint Laurent aux habitants du Maroc, son pays d'adoption, au ciel de Marrakech, à sa couleur et à sa lumière", a-t-on souligné.
Yves Saint Laurent (YSL) a toujours revendiqué l'influence du Maroc sur sa création et la richesse vestimentaire de ce pays ne lui a pas échappé. Il a su s'approprier la djellaba, le jabador, le burnous, le tarbouch... pour créer des silhouettes qui lui sont propres, a-t-on rappelé.
A Marrakech, l'exposition sera montée au Jardin Majorelle, où reposent les cendres d'Yves Saint Laurent, avant de se déplacer à la Villa des Arts à Casablanca, a précisé à la MAP Mme Dominique Deroche, adjointe de Pierre Bergé, en charge de cette opération.
Les visiteurs seront accueillis par une série de photographies et de croquis qui témoignent de moments heureux au Maroc où l'amitié et le travail occupaient la plus grande place.
Une cinquantaine de modèles seront présentés dans cette exposition, tous richement accessoirisés et accompagnés de divers documents: photographies, textes, et projection d'extraits du documentaire "Tout terriblement", réalisé en 1994 par Jérôme de Missolz.
L'exposition est déclinée en trois thématiques: "l'inspiration", "la couleur" et "l'Afrique rêvée". Elle comprend ainsi des réinterprétations par YSL de caftans, capes, sarouels avec broderies marocains et détails de passementerie. On y retrouve aussi les couleurs de Marrakech qui éclatent et se confrontent si bien: rose, rouge, jaune, mais aussi les couleurs sourdes: beige, terre, bleu marine.
"J'ai découvert Marrakech très tard et ça a été un choc extraordinaire. Surtout pour la couleur. Cette ville m'a amené la couleur (...) les couleurs qui me manquent à Paris", dixit Yves Saint Laurent.
En parallèle à l'exposition "YSL et le Maroc" au Jardin Majorelle, le Bab Hôtel abritera, du 27 novembre courant au 18 mars 2011, une exposition des affiches "Love" créées par le célèbre couturier.
Ces affiches sont des cartes de vÂœux qu'YSL dessinait lui-même à partir de 1970 et envoyait à ses proches. Toutes construites autour du mot sésame "Love", on y retrouve les couleurs, la passion, les rêves et les émotions de son créateur.
Cette rencontre en hommage à Yves Saint Laurent a été organisée aux locaux prestigieux de la Fondation PB-YSL en partenariat avec l'Office national marocain du Tourisme (ONMT-Paris).
La Fondation a été créée en 2004 afin de conserver le patrimoine de la Maison Yves Saint Laurent dont l'activité haute couture a pris fin le 31 octobre 2002.
A cette occasion, l'assistance a pu visiter les ateliers où le défunt artiste créait ses modèles haut de couture, devenus aujourd'hui un important patrimoine de plus de 5.000 Âœuvres.
Les visiteurs ont également pris connaissance des procédés technologiques utilisés pour la conservation et le stockage de ces modèles.
Source : MAP

mercredi 5 janvier 2011

Walter BENJAMIN Petite histoire de la photographie

source Etudes photographiques


Résumé
Le brouillard qui s'étend sur les commencements de la photographie n'est pas tout à fait aussi épais que celui qui recouvre les débuts de l'imprimerie ; plus distinctement que pour celle-ci, peut-être, l'heure était venue de la découverte, plus d'un l'avait pressenti ; des hommes qui, indépendamment les uns des autres, poursuivaient un même but : fixer dans la camera obscura ces images, connues au moins depuis Léonard. Lorsque ce résultat, après environ cinq ans d'efforts, fut accordé en même temps à Niépce et Daguerre, l'État, profitant des difficultés des inventeurs pour déposer un brevet, s'en saisit et, après dédommagement des intéressés, en fit chose publique. Ainsi furent posées les conditions d'un développement sans cesse accéléré, qui excluait pour longtemps tout regard en arrière. C'est pourquoi les questions historiques ou, si l'on veut, philosophiques que suggèrent l'expansion et le déclin de la photographie sont demeurées inaperçues pendant des décennies. Et si elles commencent aujourd'hui à revenir à la conscience, c'est pour une raison précise. Les ouvrages les plus récents s'accordent sur le fait frappant que l'âge d'or de la photographie ­ l'activité d'un Hill ou d'une Cameron, d'un Hugo ou d'un Nadar ­ correspond à sa première décennie. Or c'est la décennie qui précède son industrialisation. Non que, dès les premiers temps, bonimenteurs et charlatans ne se fussent emparés de la nouvelle technique pour en tirer profit ; ils le firent même en masse. Mais ce point appartient plus aux arts de la foire ­ où, il est vrai, la photographie a jusqu'à présent été chez elle ­ qu'à l'industrie. Celle-ci ne conquit du terrain qu'avec la carte de visite photographique, dont le premier fabricant, c'est significatif, devint [p. 7] millionnaire. Il ne serait pas étonnant que les pratiques photographiques, qui attirent aujourd'hui pour la première fois les regards sur cet âge d'or préindustriel, aient un lien souterrain avec l'ébranlement de l'industrie capitaliste. C'est pourquoi il n'est pas facile, pour connaître véritablement leur nature, de partir du charme des images que nous présentent les beaux ouvrages récemment publiés sur la photographie ancienne [* Helmuth Th. Bossert et Heinrich Guttmann, Aus der Frühzeit der Photographie, 1840-1870 (200 fig.), Francfort/Main, Societäts-Verlag, 1930 ; Heinrich Schwarz, David Octavius Hill, der Meister der Photographie (80 fig.) Leipzig, Insel-Verlag, 1931ds (note de W. B.)] . Les tentatives de maîtriser théoriquement la chose sont extrêmement rudimentaires. Et quoique de nombreux débats aient été menés au siècle dernier à ce propos, ceux-ci, au fond, ne se sont pas libérés du schéma bouffon grâce auquel une feuille chauvine, le Leipziger Stadtanzeiger [ sic], pensait devoir combattre de bonne heure cet art diabolique venu de France. " Vouloir fixer les images fugitives du miroir, y lit-on, n'est pas seulement chose impossible, comme cela ressort de recherches allemandes approfondies, mais le seul désir d'y aspirer est déjà faire insulte à Dieu. L'homme a été créé à l'image de Dieu et aucune machine humaine ne peut fixer l'image de Dieu. Tout au plus l'artiste enthousiaste peut-il, exalté par l'inspiration céleste, à l'instant de suprême consécration, sur l'ordre supérieur de son génie et sans l'aide d'aucune machine, se risquer à reproduire les divins traits de l'homme. " Ici se montre dans toute sa pesante balourdise le concept trivial d'"art" auquel toute considération technique est étrangère et qui sent venir sa fin avec l'apparition provocante de la nouvelle technique. Sans s'en apercevoir, c'est contre ce concept fétichiste et fondamentalement antitechnique que les théoriciens de la photographie se sont battus pendant près de cent ans, naturellement sans le moindre résultat. Car ils n'entreprenaient rien d'autre que de justifier le photographe devant le tribunal que celui-ci mettait précisément à bas. Un tout autre souffle anime l'exposé par lequel le physicien Arago présente et défend l'invention de Daguerre, le 3 juillet 1839 devant la Chambre des députés. C'est la beauté de ce discours que de tisser des liens avec tous les aspects de l'activité humaine. Le panorama qu'il esquisse est suffisamment ample pour que l'improbable justification de la photographie face à la peinture, qui ne manque pas non plus, paraisse insignifiante, alors que se dévoile l'idée de la véritable portée de l'invention. " Quand [p. 8] des observateurs, dit Arago, appliquent un nouvel instrument à l'étude de la nature, ce qu'ils en ont espéré est toujours peu de chose relativement à la succession de découvertes dont l'instrument devient l'origine. " Le discours déploie à grands traits le domaine de la nouvelle technique, de l'astrophysique à la philologie: à côté de la perspective de photographier les étoiles, on rencontre l'idée d'enregistrer un corpus de hiéroglyphes égyptiens.    

1859, exposer la photographie

Sources : Etudes Photographiques

Résumé 
La troisième exposition de la Société française de photographie (SFP) qui eut lieu en 1859 au palais de l'Industrie, parallèlement au Salon des beaux-arts, est une date symbole de l'histoire de la photographie du XIX e siècle. Reconnaissance des capacités artistiques de la photographie pour les uns, caractérisation de l'ambiguïté de son statut pour les autres, cet événement, aux implications et aux enjeux encore mal définis, reste une espèce d'énigme permettant toutes sortes d'interprétations souvent contradictoires et ne reposant sur aucun fait précis. L'histoire de cette exposition n'est toujours pas facile à reconstituer (chronologie floue, archives dispersées et lacunaires, images manquantes). En se posant la question des intérêts en jeu, on découvre que faire l'historique de cet événement conduit moins à clarifier le statut de la photographie au XIX e siècle qu'à dresser le constat de la place qui lui est assignée au sein de la société du Second Empire.     

mardi 4 janvier 2011

BARCELONE AOUT 2008




BARCELONE Aout 2008 - Ramblas = désert - à l'heure ou les jeunes vont au lit les anciens viennent profiter d'un des rares moments de calme dans ce quartier

© GUY THIMEL PHOTOGRAPHE - Merci de respecter la propriété des images




lundi 3 janvier 2011

Henri CARTIER-BRESSON


Publié à l’occasion d’une rétrospective majeure de son œuvre au Museum of Modern Art de New York, les éditions Hazan présentent la première grande monographie consacrée à Henri Cartier-Bresson (1908-2004), l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de la photographie.
Parmi les trois cents planches reproduites ici, beaucoup sont devenues célèbres à la suite de la parution d’Images à la sauvette et de divers autres ouvrages, mais certaines restent peu connues, y compris des spécialistes. Le texte de Peter Galassi présente un panorama complet du parcours du photographe, depuis ses débuts précoces et ses innovations surréalistes au début des années 1930 jusqu’à sa carrière comme l’un des grands noms du photojournalisme après la Seconde Guerre mondiale. La chronologie qui, cartes à l’appui, retrace ses étonnantes pérégrinations, et la liste illustrée des reportages parus dans les magazines au fil des années renouvellent notre regard sur la richesse de l’apport de Cartier-Bresson et sur la place éminente qu’il occupe dans le monde de la photographie.
Henri Cartier-Bresson
Un siècle moderne
Editions Hazan
376 pages
55 euros
Code EAN : 9782754104692


Raymond DEPARDON



A l'occasion de l'exposition "La France de Raymond DEPARDON" 



du 30 septembre 2010 au 9 janvier 2011

à la BnF François Mitterrand

Quai François Mauriac Paris 13

Du mardi au samedi 10h > 19h dimanche 13h >19h.

Fermé lundi et jours fériés


Source WIKIPEDIA : Analyse de son œuvre photographique


Un des traits les plus caractéristiques de l'œuvre photographique de Raymond Depardon est la revendication de la subjectivité du photographe et de sa volonté de photographier des « temps morts », ce en quoi il se détache de l'école du reportage humaniste européenne de Cartier-Bresson et se rapproche de l'école américaine et des photographes tels que Walker Evans et Robert Frank. Son ouvrage le plus significatif, le recueil Notes publié en 1979, est composé d'une centaine de photographies accompagnées de textes écrits à la première personne, entre l'exigence journalistique, c'est-à-dire un monde extérieur et l'autobiographie, le monde intérieur.
Son ouvrage Photographies de personnalités politiques illustre encore cette démarche : Raymond Depardon cherche à photographier les personnalités politiques dans l'authenticité de leur action, en y ajoutant son regard : « Montrer la solitude de la personnalité politique est au centre de mon travail »2.
Selon lui, l'âge d'or de la photographie politique se situe entre la fin du carcan antérieur à mai 1968 et 1982. C'est l'ère de « la photo de contact ». Il voit dans la période actuelle un retour à la tendance « détestable » des débuts de la Ve République avec le contrôle absolu des responsables de la communication.
Début 2006, Depardon a exposé à la Maison européenne de la photographie à Paris ses portraits de personnalités politiques.
La même année, il est le commissaire invité des Rencontres internationales de la photographie d'Arles (37es du nom) du 4 juillet au 17 septembre 2006.