jeudi 11 août 2011

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Le Canon MP-E 65mm f2.8 1-5x est un OVNI. Il est conçu pour faire de l'hyper-macro


 Canon MP-E 65mm f2.8 1-5x



 Le Canon MP-E 65mm f2.8 1-5x est un OVNI. Il est conçu pour faire de l'hyper-macro.



Notre partenaire Geek-trend nous a proposé une optique hors du commun mais qui passionnera tous les fans de macrophotographie ! Dans un premier temps, vu de l'extérieur, n'essayez même pas de passer inaperçu avec cet objectif monté sur votre boîtier, c'est mission impossible.
Son rapport de grossissement x5 et ses 22cm, finissent par être imposants.



Une petite explication classique s'impose concernant cette histoire de rapport. Le rapport 1:1 (x1)signifie que si votre sujet mesure 1cm, il fera également 1cm sur votre capteur, donc au rapport 2:1, une sujet d'1cm fera 2cm sur le capteur, et ainsi de suite. Au rapport 5:1, vous entrez véritablement au "cœur du sujet".

f13, 1/60, iso 400, -0,3 stop



Le MP-E est pourvu d'un mini-trépied muni d'une vis de verrouillage qui permet différentes orientations, ceci afin de le stabiliser un minimum, ou de le fixer à un monopode ou autre trépied.





Malgré tout, n'étant pas fan de trépied pour la photo macro habituellement, j'ai décidé là aussi de m'en passer. J'ai donc été confrontée parfois, à deux inconvénients, le flou de bougé et le manque de lumière.


J'ai donc tenté d'utiliser mon flash 430EX mais, même s'il m'a bien aidé, les résultats n'étaient pas à la hauteur.

Le flash annulaire macro m'a donc été indispensable pour figer mon sujet et éclairer suffisamment la scène.

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J'y suis donc allée à tâtons dans les réglages, car il faut jongler entre le rapport de grossissement, la puissance du flash, l'ouverture, etc...

Lorsqu'on a enfin pris le pli, on s'amuse !! Les possibilités sont énormes et la jubilation d'observer ce que personne ne voit est indescriptible.

Différents accessoires sont parfois recommandés, un rail de mise au point par exemple ou un viseur d'angle. Aucun n'a été utilisé pour ce test.







Les points rouges vous montrent la distance de mise au point et le résultat, ici au rapport 2:1.

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La focale reste à 65mm, seul le rapport de grossissement change. Pas d'autofocus ici, la mise au point est MANUELLE et se fait de 2 façons :
- soit en réglant d'abord le taux de grossissement, et en cadrant le sujet dans un second temps
- soit en cadrant en premier lieu le sujet....
Personnellement, j'ai préféré la 1ère solution.


Concernant la MAP, sans flash, impossible d'aller plus loin que 3:1. Une fois le flash annulaire monté, autant le dire, vous êtes quand même dans le noir au rapport 5:1, car le flash "enveloppe" votre sujet.

L'avantage du sans flash, c'est que l'on peut profiter de la pleine ouverture f2.8.

f2.8, 1/200; iso 100


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Place aux photos...

Clochette de muguet, f16, 1/60, iso 400, rapport 5:1


f9, 1/60, iso 400, rapport 3:1 + crop


f6.3, 1/60, iso 400, rapport 4:1


f9, 1/60, iso 400, +0.7 stop, rapport 4:1


f9, 1/60, iso 400, +0.3 stop, rapport 3:1, flash 430ex


f16, 1/60, iso100, +0.7 stop, rapport 5:1


f16, 1/60, iso 400, rapport 3:1


f11, 1/60, iso 400, +0.3 stop, rapport 3:1

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Les photos sont prises en RAW . Quelques retouches ont été apportées notamment luminosité, contraste, accentuation, et pour certaines, recadrage et changement de tonalité (tons plus froid)

Vous pouvez retrouver l'ensemble des photos sur la Galerie Hyper Macro
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ATTENTION !! La moindre petite poussière ou tâche sur le capteur, et vous vous retrouvez avec un gros point noir, bien visible, surtout à faible ouverture.

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Construction :

Sa formule optique spécifique et l’utilisation d’éléments en verre UD éliminent l’aberration chromatique qui apparaît normalement aux rapports de grossissement élevés.
Pour la photographie au flash, cet objectif pourra être efficacement complété par le flash annulaire CANON ML-3, ou comme cela a été le cas ici du Flash annulaire SIGMA EM-140 DG EO-ETTL II.

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LES + :

-Le rapport de grossissement X5
-La qualité de construction
-Le piqué
-La découverte


LES - :

-Le prix (au vu de la spécificité et l'exclusivité de l'utilisation)
-La mise au point difficile
-Le poids
-l'ouverture à F16 maximum


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Fiche Technique :

Constructeur : Canon
Construction de l'objectif : 10 lentilles / 8 groupes
Diaphragme : 6 lamelles
Angle de vue : 18°40'
Macro : Oui
Grossissement maximum : 5,00x
Ouverture Mini : f 16
Ouverture maximum : f 2,8
Distance de mise au point minimale : 24cm
Focale fixe/Zoom : Focale Fixe
Longueur Focale Min : 65
Longueur Focale Max : 65
Taille du filtre : 58 mm
Diamètre x Longueur : 81 x 98 mm
Poids : 710g
Compatibilité : Compatible Canon

Samyang 7.5mm 1:3.5 UMC Fish-eye MFT à l'approche, quelques photos

 : Samyang 7.5mm 1:3.5 UMC Fish-eye MFT à l'approche, quelques photos


Samyang confirme l'arrivée de son fish-eye pour micro 4:3, le 7.5mm 1:3.5 UMC Fish-eye MFT, dans les semaines à venir. En amuse-bouche, quelques photos prises avec.
L'opticien alternatif coréen low cost avait annoncé en mars dernier une version Micro 4:3 de son fish-eye 8mm pour reflex APS-C miniaturisé grâce à la petite taille du cercle optique requis par la monture Micro 4:3 (Panasonic et Olympus) et le capteur 4:3. A quelques jours de l'ouverture de l'IFA 2011 à Berlin, Samyang confirme la disponibilité prochaine, pour fin août ou début septembre (en plein IFA donc...) de l'objectif 7.5mm 1:3.5 UMC Fish-eye MFT.

Samyang est très actif sur les niches d'objectifs un peu particuliers (très grands angles, fisheye...) et quelques jours à peine après avoir dévoilé la version optimisée pour la vidéo de son fisheye 8mm en monture Sony E pour le caméscope numérique NEX-VG10, l'opticien coréen avait annoncé cette version Micro 4:3 de cet objectif non orthoscopique qui gagne au passage pas mal d'encombrement et de poids. Il reste sur un angle de champ de 180° et voit sa focale raccourcie à 7,5mm.

Voici quelques photos prises avec le Samyang 7.5mm 1:3.5 UMC Fish-eye MFT et un appareil Micro 4:3 fournies par Samyang via leur distributeur polonais :










Le 29, librairie entièrement consacrée à la photographie


Le 29, librairie entièrement consacrée à la photographie

le 29
La librairie Le 29 est une librairie entièrement consacrée à cet art majeur qu’est la Photographie. Vous y trouverez plus de 3500 ouvrages connus et moins connus : des monographies, des ouvrages collectifs, des catalogues d’agences, des livres techniques, des essais, des encyclopédies, des documents historiques, des livres d’auteur autoédités et même un rayon jeunesse dédié à l’éveil artistique des enfants de tous âges.
La Librairie le 29 propose une à deux fois par mois des rencontres avec des photographes et des soirées de signatures d’ouvrages photographiques.
Enfin, la Librairie le 29 propose, des « ateliers découvertes » pour les plus jeunes autour de thématiques variées liées à l’image et à la représentation.
La Galerie Le 29 est une galerie de Photographie qui présente une à deux expositions par mois de photographes contemporains à découvrir ou à redécouvrir. Eclectique dans ses choix, la Galerie Le 29 présente des photoreporters, des portraitistes, des humanistes, des photographes de paysages…
Le seul critère pour être présenté : avoir du talent.
Métro: Gare de l’Est (ligne 4, 5 et 7)
Bus : 30, 31, 32 et 47
Vélib’ : borne n° 10016, 14 emplacements, 29 rue des Recollets.
ouvert du Mardi au Vendredi de 10h à 20h
et les Samedi et Dimanche de 12h à 19h
29, Rue des Récollets, 75 010 Paris / tel. 01 40 36 78 96

Le sténoflex


Le sténoflex

Le Sténopé mini labo est une chambre noire portative, percée d’un trou, et dans laquelle est placé un papier photographique que l’on expose devant un sujet, un objet ou un paysage. Chaque Sténopé mini labo est livré avec un sachet de 10 feuilles de papier sensible, d’un sachet de révélateur en poudre, d’un sachet de fixateur en poudre, une feuille de film inactinique, pour travailler dans l’obscurité et d’une notice d’utilisation.Stenoflex
Un Art à part entière
À l’ère du tout numérique, de tout contrôlable et du tout prévisible, le Sténopé mini labo ouvre de nouvelles perspectives de création pour notre imaginaire. Non seulement, il permet de revivre toute la magie et la poésie des premiers temps de la photographie. Mais il donne aussi à chacun les moyens de faire d’un procédé technique, un art à part entière. Le Sténoflex a été conçu pour vous faire partager des moments rares, des émotions originales. Une expérience singulière, à la fois scientifique et artistique, qui a n’en pas douter, saura vous ouvrir vers de nouveaux territoires et formes d’expressions créatives.
www.stenoflex.com

Panplune...

Salon de la Photo 2011 à partir du 6 octobre

Salon de la Photo 2011 à partir du 6 octobre

Salon de la Photo 2011

Salon de la Photo

Le rendez-vous en France de tout ce qui fait la photographie pour tous ceux qui en font!
Le salon de la Photo 2010 a vu sa fréquentation augmenter de 7% par rapport à  2009.
76932 professionnels et amateurs se sont « régalés » sur les stands : toutes les grandes marques du marché de la photo étaient présentes et prodiguaient au public démonstrations, astuces et conseils.
Prochaine édition : du 6 au 10 octobre 2011
Le salon de la Photo vous révèle toutes les nouveautés des marques mondiales de la photo. Rendez-vous d’échanges, de connaissances et de passions, le salon vous propose, pendant 5 jours, un programme exceptionnel de rencontres, de conférences, d’ateliers et de débats ; avec la participation de l’ensemble des acteurs du marché et l’attrait de son village de vente et sa librairie.
Le visuel a été réalisé, cette année, par Chrisma Lan. Cette photographe a commencé à travailler pour la presse, le théâtre, la danse et le cinéma, notamment en photographiant personnalités et célébrités. Après avoir vécu à Berlin, et des séjours à Londres et New York, elle s’installa à Paris où une rencontre avec Helmut Newton et Nick Knight l’amena à se tourner vers la mode et la beauté pour des publicités et pour des magazines internationaux. Elle se consacre également à un travail artistique conceptuel, qu’elle expose en France et en Allemagne.

dimanche 20 mars 2011

Balthus, le peintre photographe

Article repris in extenso de Mr Jean-Marie Bourven 

 Balthus, le peintre photographe

Le peintre Balthus dernièrement disparu ( 2001) classé comme peintre figuratif, est aussi (à mes yeux)  l'exemple même du photographe en studio.

En effet, l'ensemble de ses oeuvres picturales reflète d' exceptionnels talents:

- celui de la mise en scène 
- celui du choix des éclairages   
- celui de l'assemblage des teintes et  des couleurs
   
Je suis émerveillé par la rigueur, la précision et la délicatesse des oeuvres de Balthus ( que j'ai découvert il y a peu de temps, et pour lequel mon engouement est croissant) ...

 "maître photographe sans camera", Balthus m'apparaît comme un modèle à suivre en la matière.

Il en est ainsi de nombreux arts, ils s'inspirent et se nourrissent mutuellement, telles  la peinture et la photographie.

C'est en consultant les livres de peinture que vous pourrez enrichir  vos talents de photographe.

Parmi les tableaux présentés, celui-ci retient mon attention:


Le premier regard porté est soumis à une sensation de déséquilibre...on cherche une erreur de perspective, on est troublé par les ombres placées devant le sujet, on cherche la source de lumière...on est intrigué par la jeune fille ... que fait-elle exactement, et pourquoi une telle attitude ?

En fait, il n'y a aucune faute de perspective, il y a bien une source de lumière, et la jeune fille ne fait rien de spécial ( mais les mannequins de la photo de mode font-elles quelque chose de particulier ?) ... c'est une composition, c'est à dire une construction patiemment élaborée par le peintre, un montage de studio tout simplement destiné à celui qui le regarde, sans autre justification que de mettre en scène des objets et des sujets.

Remarque sur les perpectives du tableau: tels les grands photographes, Balthus sait introduire dans la composition un objet qui trouble le regard et l'éloigne des perspectives ennuyeuses...regardez bien le tapis, il est en travers des autres lignes de force du tableau ( horizontales et verticales)...effet de diagonal particulièrement dynamisant.

L'etude de ce tableau n'est pas terminée pour ce qui me concerne...il y a un détail qui m'intrigue: où peut bien se placer  l'éventuelle seconde source de lumière qui éclaire la corbeille à papier placée à la fois sous la table et en pleine zone d'ombre ?

Balthus n'introduirait-il pas là une information destinée à éprouver la logique du spectateur de ce tableau ? où à prouver que sans connaissance de l'environnement de cette scène, tout est possible ?

Commentaire technique:

la différence entre photographie et peinture se situe à différents niveaux:

- celui de la profondeur de champ: en peinture tous les plans sont nets, sujet et fond, ce qui n'est pas toujours le cas en photographie, où cette profondeur de champ n'est obtenue que pour de grandes valeurs du diaphragme ou alors pour de très faibles focales de l'optique de l'objectif.

- celui de l'angle de vue: le photographe ne voit pas avec son oeil, il est là aussi tributaire de la focale de l'optique photo utilisée qui détermine les dimensions du sujet fixé sur la pellicule (ou sur le capteur en numérique)

- celui de l'éclairage: contrairement au peintre qui applique sur sa toile les nuances et lumières à son gré,
le photographe n'est pas libre de faire varier les éclairages de façon aussi libre et personnelle...il y a de nombreuses contraintes liées à la sensibilité du capteur (ASA), à la vitesse de pose ( en fraction de seconde)

prenons un exemple, toujours à partir d'une toile de Balthus:

si l'on voulait réaliser une photographie du même aspect que celle ci-dessous:



 - pour obtenir la profondeur de champ totale
il serait nécessaire:de diaphragmer un maximum
-  pour que le sujet soit bien éclairé malgré le contre-jour, il faudrait de plus utiliser le flash.
-  étant donné la proximité du sujet, pour le couvrir en entier sur le format,
il serait enfin
   nécessaire
d' utiliser un grand-angle (courte focale) .

Un paramètrage correct serait peut-être:  focale équivalente (24x36 argentique):  28 mm
                                                            sensibilité argentique 400 ASA voire 800
                                                            diaphragme: 16 ou 22
                                                            pose 1/125 ou 1/60 au flash

à essayer...en prenant quelques mesures préalables au posemètre.




samedi 12 février 2011

Villeglé sous les feux des projecteurs


Marrakech  

Les oeuvres de J. Villeglé sous les feux des projecteurs

L'artiste peintre français Jacques Villeglé expose, pour la première fois au Maroc, ses œ?uvres artistiques depuis le 4 courant et jusqu'au 1er mars prochain à Marrakech.
Visible aux cimaises de la Galerie d'Art Matisse à Marrakech et à Casablanca (1er février au 1er mars), cette double exposition donne à voir un ensemble exceptionnel et riche d'affiches lacérées des années 60 à 90, outre une sélection de graphismes sociopolitiques.
Les mordus de ce genre artistique et le grand public en général auront ainsi à apprécier des oeuvres anciennes et inédites de cet artiste de renommée internationale.
En 2004, avec l'inauguration après extension du MoMa : "Museum of Modern Art de New York", Jacques Villeglé était le seul artiste européen en vie à exposer dans la salle consacrée au Pop Art.
Pour nombre d'observateurs, il s'agit d'une consécration bien légitime pour celui qui signa en 1960 dans l'atelier d'Yves Klein la première déclaration constitutive du mouvement des Nouveaux Réalistes, aux côtés d'Arman, Dufrêne, Hains, Tinguely, Raysse, Spoerri. Des artistes aujourd'hui "historiques", qui avaient voulu s'affranchir de l'abstraction et de la figuration pour ouvrir la "peinture" à des éléments empruntés à la vie quotidienne, à des objets prélevés dans la réalité de leur temps à la suite de Marcel Duchamp.
Quant aux affiches lacérées de Villeglé, elles s'inscrivent à la fois dans une géographie personnelle, car fruit de promenades de l'artiste dans les villes et Paris, mais portent aussi le témoignage du temps. Une fois arrachées à leur support d'origine, cadrées par le regard de l'artiste et marouflées sur toile, elles portent toutes cette double marque, partie intégrante de l'oeuvre, celle du nom de la rue où elles furent prélevées et la date exacte de cette opération.
L'un des mérites de Villeglé est de permettre, via ses oeuvres, cette étrange alliance de lieu et de temps dont elles deviennent, malgré leur côté intrinsèquement éphémère, le témoin définitif. Ce regard en acte que leur porte Villeglé, sans préméditation, révèle leur immense richesse plastique, leur capacité à provoquer émotion esthétique et souvenir, même s'il n'y a pas d'intervention de l'artiste dans le geste de création.
Autre caractéristique intrinsèque à Villeglé c'est qu'il veille toujours à ne jamais totalement montrer "l'objet" de l'affiche, d'ailleurs, c'est cette réappropriation en négatif qui est bien l'acte par lequel il fait surgir cette "peinture dans la non peinture" qui fera de lui un des représentants les plus reconnus de l'Art français du XXème siècle.
Villeglé crée alors un alphabet personnel fait de signes, de symboles et d'inscriptions qui appartiennent à différents langages, à différentes cultures: les graphismes sociopolitiques.
Il va développer une écriture inédite et singulière qui mixe dans un même ensemble des signes symboliques, des pictogrammes, des sigles politiques, religieux, et ceux de la finance même, en les faisant cohabiter.
MAP

mercredi 2 février 2011

Edward Steichen / Un voyage tous azimuts dans le XXe siècle

La vie d'Edward Steichen (1879-1973) est un roman. Et son oeuvre multiple. Portraits, paysages, natures mortes, mode, célébrités, guerre, publicité… Rien n'a échappé à l'oeil de ce Luxembourgeois devenu citoyen américain à 21 ans et qui, dès ses débuts, a voulu faire de la photographie un art à part entière.
    
    La rétrospective «Edward Steichen. Une épopée photographique», c'est tout un pan d'histoire en 350 images, dont nombre d'inédites. Autant de trésors qui reflètent toutes les facettes d'un personnage éclectique et médiatique. D'un passionné d'horticulture, aussi, grand spécialiste des delphiniums, qui adorait faire pousser des fleurs inconnues.
    



    Il était donc une fois un adolescent doué… Qui commence à photographier sa famille, ses proches, la nature des environs de Milwaukee (Wisconsin): une jeune fille au canotier, un paysage enneigé. C'est la période pictorialiste d'Edward, qui peint aussi, teintée d'impressionnisme. En 1900, il part pour Paris – toute sa vie, il fera des allers-retours entre l'Europe et l'Amérique –, rencontre le sculpteur Rodin qu'il portraiturera, comme Richard Strauss ou Henri Matisse. Steichen est aussi à l'aise avec les artistes qu'avec les mondains. C'est un jet-setter avant l'heure. Et un pionnier de la photo de mode. Sans parler des people. Au début des années 1920, il devient photographe en chef de Vogue et Vanity Fair. Garbo, Dietrich, Roosevelt (Théodore), Chaplin, Fred Astaire, Disney, Gershwin, ont été ainsi «steichenisés». Tous voulaient être «steichenisés» à l'époque. Car il avait l'art de créer pour chacun une ambiance particulière, de piger, très vite, la personnalité de son sujet.

Source: Le Matin

mercredi 26 janvier 2011

http://www.parkeharrison.com/slides-architechsbrother/index.html

L’œuvre du photographe plasticien américain contemporain, Robert Parkeharrison, dont les derniers clichés datent de 2001, est composée de photographies, empreintes de poésie et d’imaginaire, présentant un homme, confronté à la reconstitution de l’élément naturel. Photographes et plasticiens, ils mettent en scène leur vision onirique d’une humanité perdue. Rêves et cauchemars d’une nature asservie.
" Notre processus de création tente bien souvent de faire une réplique de ce qui se passe dans les rêves, où des éléments n’ayant visiblement rien à faire ensemble, obéissent tous à un instant placé dans un cadre narratif plus grand (…) Nous recherchons divers sujets pendant quelques mois. Ensuite nous commençons à développer les idées et à faire des croquis des images. À partir de là nous fabriquons les accessoires et commençons à expérimenter en photographiant tout cela. Nous continuons à développer les accessoires et les idées jusqu’à ce que nous obtenions l’image désirée. Nous la photographions à ce moment là. Puis nous collons plusieurs images afin d’obtenir l’impression finale qui est ensuite montée sur un panneau puis peinte. "
http://www.parkeharrison.com/

samedi 15 janvier 2011

Hyperfocale et profondeur de champ

Hyperfocale et
profondeur de champ
1/ Définitions
Hyperfocale
Distance la plus courte à laquelle on peut placer l'appareil pour que l'objectif, réglé sur l'infini, puisse donner une image nette.
Cercles de confusion (ou de diffusion)
Chaque point objet donne un point d'un certain diamètre sur le film dans le cas d'une image "floue". On considère que l'image est "nette" lorsque le diamètre de ce point est inférieur à une tolérance de netteté. Pour un appareil 24 x 36, on utilise une tolérance égale à 0,033 mm, si c'est un appareil 6 x 6, la tolérance est égale à 0,05 mm.
Profondeur de champ
distance allant du premier plan net au dernier plan net du sujet, ou, dit autrement, zone de netteté située de part et d'autre de l'image nette du sujet (lieu précis de la mise au point)
2/ Calculs
Calcul de l'hyperfocale en utilisant l'ouverture du diaphragme
H =F2/(Nxc) 
distance hyperfocale en mètre

F
longueur focale en mètre

N
ouverture

c
cercle de confusion 



Autre calcul de l'hyperfocale :
Calcul de l'hyperfocale en utilisant le diamètre de l'ouverture du diaphragme
d=F/N
cette formule donne le diamètre de l'ouverture du diaphragme

d
diamètre de l'ouverture du diaphragme en mètre

F
longueur focale en mètre

N
ouverture
puis...


H=(Fxd)/c
H
distance hyperfocale en mètre

F
longueur focale en mètre

d
diamètre de l'ouverture en mètre

c
cercle de confusion



Calcul de la profondeur de champ
on commence par le calcul du Premier plan net (Ppn)
Ppn=(HxD)/(H+D)  
H
distance hyperfocale en mètre

D
distance de mise au point en mètre
puis on calcule le Dernier plan net (Dpn)
Dpn=(HxD)/(H-D)
H
distance hyperfocale en mètre

D
distance de mise au point en mètre
Ce qui nous donne la Profondeur de Champ (PC)
PC=Dpn-Ppn




3/ Profondeur de champ à la chambre
Les choses se compliquent naturellement dans le cas d'une chambre ou le plan de netteté maximal n'est plus parallèle au plan de l'objectif, comme dans le cas d'un appareil photographique standard. Ce schéma permet de comprendre l'allure que prend la zone de netteté (en gris) en ce cas. On comprend que la mise au point à la chambre puisse devenir une occupation assez sportive et que l'utilisateur doive alors absolument raisonner en se concentrant sur son plan de netteté maximale.

mardi 11 janvier 2011

Aboubakr MENNAOUI Danseur




Dans cet atelier de menuiserie de Casablanca depuis plus d'un siècle, siège d'activité de résistance à l'époque de la pré-indépendance, que nous avions repéré la semaine dernière, nous avons trouvé dès la première fois le plus beau des accueils. Tour à tour nous avons croisé des regards étonnés, curieux, intéressés... Dans tous les cas notre présence a été acceptée, très vite nous nous sommes sentis intégrés; Nous avons été reçu avec beaucoup d'égards et d'attention. Tout ce qui pouvait être fait a été fait pour nous aider... Nous remercions toutes ces personnes et le propriétaire plus particulièrement... 
J'ai partagé un sentiment avec Aboubakr quand nous passions le seuil... "il fallait partir, partir pour entamer vite le temps qui nous sépare du jour ou nous allons revenir". Nous y sommes attendus, à coup sûr nous reviendrons, c'est le début d'une longue histoire... Que penses-tu Aboubakr ?

jeudi 6 janvier 2011

EXPO Yves Saint Laurent au Maroc-Marrakech

Une exposition des créations du célèbre couturier français Yves Saint Laurent (1936-2008) se tiendra du 27 novembre 2010 au 18 mars 2011 à Marrakech, puis du 15 avril et 17 juillet prochains à Casablanca, a-t-on annoncé à Paris.
Placée sous le thème "Yves Saint Laurent et le Maroc", cette exposition mettra en avant les modèles inspirés par le Maroc, ont précisé, mardi à Paris, les responsables de la "Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent" (PB-YSL) lors d'une rencontre en hommage au défunt artiste en présence de plusieurs personnalités marocaines et étrangères, dont l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Unesco, Mme Aziza Bennani.
Cette exposition "voulue et dirigée par Pierre Bergé, président de la Fondation PB-YSL et ami du défunt artiste, est un hommage d'Yves Saint Laurent aux habitants du Maroc, son pays d'adoption, au ciel de Marrakech, à sa couleur et à sa lumière", a-t-on souligné.
Yves Saint Laurent (YSL) a toujours revendiqué l'influence du Maroc sur sa création et la richesse vestimentaire de ce pays ne lui a pas échappé. Il a su s'approprier la djellaba, le jabador, le burnous, le tarbouch... pour créer des silhouettes qui lui sont propres, a-t-on rappelé.
A Marrakech, l'exposition sera montée au Jardin Majorelle, où reposent les cendres d'Yves Saint Laurent, avant de se déplacer à la Villa des Arts à Casablanca, a précisé à la MAP Mme Dominique Deroche, adjointe de Pierre Bergé, en charge de cette opération.
Les visiteurs seront accueillis par une série de photographies et de croquis qui témoignent de moments heureux au Maroc où l'amitié et le travail occupaient la plus grande place.
Une cinquantaine de modèles seront présentés dans cette exposition, tous richement accessoirisés et accompagnés de divers documents: photographies, textes, et projection d'extraits du documentaire "Tout terriblement", réalisé en 1994 par Jérôme de Missolz.
L'exposition est déclinée en trois thématiques: "l'inspiration", "la couleur" et "l'Afrique rêvée". Elle comprend ainsi des réinterprétations par YSL de caftans, capes, sarouels avec broderies marocains et détails de passementerie. On y retrouve aussi les couleurs de Marrakech qui éclatent et se confrontent si bien: rose, rouge, jaune, mais aussi les couleurs sourdes: beige, terre, bleu marine.
"J'ai découvert Marrakech très tard et ça a été un choc extraordinaire. Surtout pour la couleur. Cette ville m'a amené la couleur (...) les couleurs qui me manquent à Paris", dixit Yves Saint Laurent.
En parallèle à l'exposition "YSL et le Maroc" au Jardin Majorelle, le Bab Hôtel abritera, du 27 novembre courant au 18 mars 2011, une exposition des affiches "Love" créées par le célèbre couturier.
Ces affiches sont des cartes de vÂœux qu'YSL dessinait lui-même à partir de 1970 et envoyait à ses proches. Toutes construites autour du mot sésame "Love", on y retrouve les couleurs, la passion, les rêves et les émotions de son créateur.
Cette rencontre en hommage à Yves Saint Laurent a été organisée aux locaux prestigieux de la Fondation PB-YSL en partenariat avec l'Office national marocain du Tourisme (ONMT-Paris).
La Fondation a été créée en 2004 afin de conserver le patrimoine de la Maison Yves Saint Laurent dont l'activité haute couture a pris fin le 31 octobre 2002.
A cette occasion, l'assistance a pu visiter les ateliers où le défunt artiste créait ses modèles haut de couture, devenus aujourd'hui un important patrimoine de plus de 5.000 Âœuvres.
Les visiteurs ont également pris connaissance des procédés technologiques utilisés pour la conservation et le stockage de ces modèles.
Source : MAP

mercredi 5 janvier 2011

Walter BENJAMIN Petite histoire de la photographie

source Etudes photographiques


Résumé
Le brouillard qui s'étend sur les commencements de la photographie n'est pas tout à fait aussi épais que celui qui recouvre les débuts de l'imprimerie ; plus distinctement que pour celle-ci, peut-être, l'heure était venue de la découverte, plus d'un l'avait pressenti ; des hommes qui, indépendamment les uns des autres, poursuivaient un même but : fixer dans la camera obscura ces images, connues au moins depuis Léonard. Lorsque ce résultat, après environ cinq ans d'efforts, fut accordé en même temps à Niépce et Daguerre, l'État, profitant des difficultés des inventeurs pour déposer un brevet, s'en saisit et, après dédommagement des intéressés, en fit chose publique. Ainsi furent posées les conditions d'un développement sans cesse accéléré, qui excluait pour longtemps tout regard en arrière. C'est pourquoi les questions historiques ou, si l'on veut, philosophiques que suggèrent l'expansion et le déclin de la photographie sont demeurées inaperçues pendant des décennies. Et si elles commencent aujourd'hui à revenir à la conscience, c'est pour une raison précise. Les ouvrages les plus récents s'accordent sur le fait frappant que l'âge d'or de la photographie ­ l'activité d'un Hill ou d'une Cameron, d'un Hugo ou d'un Nadar ­ correspond à sa première décennie. Or c'est la décennie qui précède son industrialisation. Non que, dès les premiers temps, bonimenteurs et charlatans ne se fussent emparés de la nouvelle technique pour en tirer profit ; ils le firent même en masse. Mais ce point appartient plus aux arts de la foire ­ où, il est vrai, la photographie a jusqu'à présent été chez elle ­ qu'à l'industrie. Celle-ci ne conquit du terrain qu'avec la carte de visite photographique, dont le premier fabricant, c'est significatif, devint [p. 7] millionnaire. Il ne serait pas étonnant que les pratiques photographiques, qui attirent aujourd'hui pour la première fois les regards sur cet âge d'or préindustriel, aient un lien souterrain avec l'ébranlement de l'industrie capitaliste. C'est pourquoi il n'est pas facile, pour connaître véritablement leur nature, de partir du charme des images que nous présentent les beaux ouvrages récemment publiés sur la photographie ancienne [* Helmuth Th. Bossert et Heinrich Guttmann, Aus der Frühzeit der Photographie, 1840-1870 (200 fig.), Francfort/Main, Societäts-Verlag, 1930 ; Heinrich Schwarz, David Octavius Hill, der Meister der Photographie (80 fig.) Leipzig, Insel-Verlag, 1931ds (note de W. B.)] . Les tentatives de maîtriser théoriquement la chose sont extrêmement rudimentaires. Et quoique de nombreux débats aient été menés au siècle dernier à ce propos, ceux-ci, au fond, ne se sont pas libérés du schéma bouffon grâce auquel une feuille chauvine, le Leipziger Stadtanzeiger [ sic], pensait devoir combattre de bonne heure cet art diabolique venu de France. " Vouloir fixer les images fugitives du miroir, y lit-on, n'est pas seulement chose impossible, comme cela ressort de recherches allemandes approfondies, mais le seul désir d'y aspirer est déjà faire insulte à Dieu. L'homme a été créé à l'image de Dieu et aucune machine humaine ne peut fixer l'image de Dieu. Tout au plus l'artiste enthousiaste peut-il, exalté par l'inspiration céleste, à l'instant de suprême consécration, sur l'ordre supérieur de son génie et sans l'aide d'aucune machine, se risquer à reproduire les divins traits de l'homme. " Ici se montre dans toute sa pesante balourdise le concept trivial d'"art" auquel toute considération technique est étrangère et qui sent venir sa fin avec l'apparition provocante de la nouvelle technique. Sans s'en apercevoir, c'est contre ce concept fétichiste et fondamentalement antitechnique que les théoriciens de la photographie se sont battus pendant près de cent ans, naturellement sans le moindre résultat. Car ils n'entreprenaient rien d'autre que de justifier le photographe devant le tribunal que celui-ci mettait précisément à bas. Un tout autre souffle anime l'exposé par lequel le physicien Arago présente et défend l'invention de Daguerre, le 3 juillet 1839 devant la Chambre des députés. C'est la beauté de ce discours que de tisser des liens avec tous les aspects de l'activité humaine. Le panorama qu'il esquisse est suffisamment ample pour que l'improbable justification de la photographie face à la peinture, qui ne manque pas non plus, paraisse insignifiante, alors que se dévoile l'idée de la véritable portée de l'invention. " Quand [p. 8] des observateurs, dit Arago, appliquent un nouvel instrument à l'étude de la nature, ce qu'ils en ont espéré est toujours peu de chose relativement à la succession de découvertes dont l'instrument devient l'origine. " Le discours déploie à grands traits le domaine de la nouvelle technique, de l'astrophysique à la philologie: à côté de la perspective de photographier les étoiles, on rencontre l'idée d'enregistrer un corpus de hiéroglyphes égyptiens.    

1859, exposer la photographie

Sources : Etudes Photographiques

Résumé 
La troisième exposition de la Société française de photographie (SFP) qui eut lieu en 1859 au palais de l'Industrie, parallèlement au Salon des beaux-arts, est une date symbole de l'histoire de la photographie du XIX e siècle. Reconnaissance des capacités artistiques de la photographie pour les uns, caractérisation de l'ambiguïté de son statut pour les autres, cet événement, aux implications et aux enjeux encore mal définis, reste une espèce d'énigme permettant toutes sortes d'interprétations souvent contradictoires et ne reposant sur aucun fait précis. L'histoire de cette exposition n'est toujours pas facile à reconstituer (chronologie floue, archives dispersées et lacunaires, images manquantes). En se posant la question des intérêts en jeu, on découvre que faire l'historique de cet événement conduit moins à clarifier le statut de la photographie au XIX e siècle qu'à dresser le constat de la place qui lui est assignée au sein de la société du Second Empire.     

mardi 4 janvier 2011

BARCELONE AOUT 2008




BARCELONE Aout 2008 - Ramblas = désert - à l'heure ou les jeunes vont au lit les anciens viennent profiter d'un des rares moments de calme dans ce quartier

© GUY THIMEL PHOTOGRAPHE - Merci de respecter la propriété des images




lundi 3 janvier 2011

Henri CARTIER-BRESSON


Publié à l’occasion d’une rétrospective majeure de son œuvre au Museum of Modern Art de New York, les éditions Hazan présentent la première grande monographie consacrée à Henri Cartier-Bresson (1908-2004), l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de la photographie.
Parmi les trois cents planches reproduites ici, beaucoup sont devenues célèbres à la suite de la parution d’Images à la sauvette et de divers autres ouvrages, mais certaines restent peu connues, y compris des spécialistes. Le texte de Peter Galassi présente un panorama complet du parcours du photographe, depuis ses débuts précoces et ses innovations surréalistes au début des années 1930 jusqu’à sa carrière comme l’un des grands noms du photojournalisme après la Seconde Guerre mondiale. La chronologie qui, cartes à l’appui, retrace ses étonnantes pérégrinations, et la liste illustrée des reportages parus dans les magazines au fil des années renouvellent notre regard sur la richesse de l’apport de Cartier-Bresson et sur la place éminente qu’il occupe dans le monde de la photographie.
Henri Cartier-Bresson
Un siècle moderne
Editions Hazan
376 pages
55 euros
Code EAN : 9782754104692


Raymond DEPARDON



A l'occasion de l'exposition "La France de Raymond DEPARDON" 



du 30 septembre 2010 au 9 janvier 2011

à la BnF François Mitterrand

Quai François Mauriac Paris 13

Du mardi au samedi 10h > 19h dimanche 13h >19h.

Fermé lundi et jours fériés


Source WIKIPEDIA : Analyse de son œuvre photographique


Un des traits les plus caractéristiques de l'œuvre photographique de Raymond Depardon est la revendication de la subjectivité du photographe et de sa volonté de photographier des « temps morts », ce en quoi il se détache de l'école du reportage humaniste européenne de Cartier-Bresson et se rapproche de l'école américaine et des photographes tels que Walker Evans et Robert Frank. Son ouvrage le plus significatif, le recueil Notes publié en 1979, est composé d'une centaine de photographies accompagnées de textes écrits à la première personne, entre l'exigence journalistique, c'est-à-dire un monde extérieur et l'autobiographie, le monde intérieur.
Son ouvrage Photographies de personnalités politiques illustre encore cette démarche : Raymond Depardon cherche à photographier les personnalités politiques dans l'authenticité de leur action, en y ajoutant son regard : « Montrer la solitude de la personnalité politique est au centre de mon travail »2.
Selon lui, l'âge d'or de la photographie politique se situe entre la fin du carcan antérieur à mai 1968 et 1982. C'est l'ère de « la photo de contact ». Il voit dans la période actuelle un retour à la tendance « détestable » des débuts de la Ve République avec le contrôle absolu des responsables de la communication.
Début 2006, Depardon a exposé à la Maison européenne de la photographie à Paris ses portraits de personnalités politiques.
La même année, il est le commissaire invité des Rencontres internationales de la photographie d'Arles (37es du nom) du 4 juillet au 17 septembre 2006.