jeudi 11 août 2011

Le 29, librairie entièrement consacrée à la photographie


Le 29, librairie entièrement consacrée à la photographie

le 29
La librairie Le 29 est une librairie entièrement consacrée à cet art majeur qu’est la Photographie. Vous y trouverez plus de 3500 ouvrages connus et moins connus : des monographies, des ouvrages collectifs, des catalogues d’agences, des livres techniques, des essais, des encyclopédies, des documents historiques, des livres d’auteur autoédités et même un rayon jeunesse dédié à l’éveil artistique des enfants de tous âges.
La Librairie le 29 propose une à deux fois par mois des rencontres avec des photographes et des soirées de signatures d’ouvrages photographiques.
Enfin, la Librairie le 29 propose, des « ateliers découvertes » pour les plus jeunes autour de thématiques variées liées à l’image et à la représentation.
La Galerie Le 29 est une galerie de Photographie qui présente une à deux expositions par mois de photographes contemporains à découvrir ou à redécouvrir. Eclectique dans ses choix, la Galerie Le 29 présente des photoreporters, des portraitistes, des humanistes, des photographes de paysages…
Le seul critère pour être présenté : avoir du talent.
Métro: Gare de l’Est (ligne 4, 5 et 7)
Bus : 30, 31, 32 et 47
Vélib’ : borne n° 10016, 14 emplacements, 29 rue des Recollets.
ouvert du Mardi au Vendredi de 10h à 20h
et les Samedi et Dimanche de 12h à 19h
29, Rue des Récollets, 75 010 Paris / tel. 01 40 36 78 96

Le sténoflex


Le sténoflex

Le Sténopé mini labo est une chambre noire portative, percée d’un trou, et dans laquelle est placé un papier photographique que l’on expose devant un sujet, un objet ou un paysage. Chaque Sténopé mini labo est livré avec un sachet de 10 feuilles de papier sensible, d’un sachet de révélateur en poudre, d’un sachet de fixateur en poudre, une feuille de film inactinique, pour travailler dans l’obscurité et d’une notice d’utilisation.Stenoflex
Un Art à part entière
À l’ère du tout numérique, de tout contrôlable et du tout prévisible, le Sténopé mini labo ouvre de nouvelles perspectives de création pour notre imaginaire. Non seulement, il permet de revivre toute la magie et la poésie des premiers temps de la photographie. Mais il donne aussi à chacun les moyens de faire d’un procédé technique, un art à part entière. Le Sténoflex a été conçu pour vous faire partager des moments rares, des émotions originales. Une expérience singulière, à la fois scientifique et artistique, qui a n’en pas douter, saura vous ouvrir vers de nouveaux territoires et formes d’expressions créatives.
www.stenoflex.com

Panplune...

Salon de la Photo 2011 à partir du 6 octobre

Salon de la Photo 2011 à partir du 6 octobre

Salon de la Photo 2011

Salon de la Photo

Le rendez-vous en France de tout ce qui fait la photographie pour tous ceux qui en font!
Le salon de la Photo 2010 a vu sa fréquentation augmenter de 7% par rapport à  2009.
76932 professionnels et amateurs se sont « régalés » sur les stands : toutes les grandes marques du marché de la photo étaient présentes et prodiguaient au public démonstrations, astuces et conseils.
Prochaine édition : du 6 au 10 octobre 2011
Le salon de la Photo vous révèle toutes les nouveautés des marques mondiales de la photo. Rendez-vous d’échanges, de connaissances et de passions, le salon vous propose, pendant 5 jours, un programme exceptionnel de rencontres, de conférences, d’ateliers et de débats ; avec la participation de l’ensemble des acteurs du marché et l’attrait de son village de vente et sa librairie.
Le visuel a été réalisé, cette année, par Chrisma Lan. Cette photographe a commencé à travailler pour la presse, le théâtre, la danse et le cinéma, notamment en photographiant personnalités et célébrités. Après avoir vécu à Berlin, et des séjours à Londres et New York, elle s’installa à Paris où une rencontre avec Helmut Newton et Nick Knight l’amena à se tourner vers la mode et la beauté pour des publicités et pour des magazines internationaux. Elle se consacre également à un travail artistique conceptuel, qu’elle expose en France et en Allemagne.

dimanche 20 mars 2011

Balthus, le peintre photographe

Article repris in extenso de Mr Jean-Marie Bourven 

 Balthus, le peintre photographe

Le peintre Balthus dernièrement disparu ( 2001) classé comme peintre figuratif, est aussi (à mes yeux)  l'exemple même du photographe en studio.

En effet, l'ensemble de ses oeuvres picturales reflète d' exceptionnels talents:

- celui de la mise en scène 
- celui du choix des éclairages   
- celui de l'assemblage des teintes et  des couleurs
   
Je suis émerveillé par la rigueur, la précision et la délicatesse des oeuvres de Balthus ( que j'ai découvert il y a peu de temps, et pour lequel mon engouement est croissant) ...

 "maître photographe sans camera", Balthus m'apparaît comme un modèle à suivre en la matière.

Il en est ainsi de nombreux arts, ils s'inspirent et se nourrissent mutuellement, telles  la peinture et la photographie.

C'est en consultant les livres de peinture que vous pourrez enrichir  vos talents de photographe.

Parmi les tableaux présentés, celui-ci retient mon attention:


Le premier regard porté est soumis à une sensation de déséquilibre...on cherche une erreur de perspective, on est troublé par les ombres placées devant le sujet, on cherche la source de lumière...on est intrigué par la jeune fille ... que fait-elle exactement, et pourquoi une telle attitude ?

En fait, il n'y a aucune faute de perspective, il y a bien une source de lumière, et la jeune fille ne fait rien de spécial ( mais les mannequins de la photo de mode font-elles quelque chose de particulier ?) ... c'est une composition, c'est à dire une construction patiemment élaborée par le peintre, un montage de studio tout simplement destiné à celui qui le regarde, sans autre justification que de mettre en scène des objets et des sujets.

Remarque sur les perpectives du tableau: tels les grands photographes, Balthus sait introduire dans la composition un objet qui trouble le regard et l'éloigne des perspectives ennuyeuses...regardez bien le tapis, il est en travers des autres lignes de force du tableau ( horizontales et verticales)...effet de diagonal particulièrement dynamisant.

L'etude de ce tableau n'est pas terminée pour ce qui me concerne...il y a un détail qui m'intrigue: où peut bien se placer  l'éventuelle seconde source de lumière qui éclaire la corbeille à papier placée à la fois sous la table et en pleine zone d'ombre ?

Balthus n'introduirait-il pas là une information destinée à éprouver la logique du spectateur de ce tableau ? où à prouver que sans connaissance de l'environnement de cette scène, tout est possible ?

Commentaire technique:

la différence entre photographie et peinture se situe à différents niveaux:

- celui de la profondeur de champ: en peinture tous les plans sont nets, sujet et fond, ce qui n'est pas toujours le cas en photographie, où cette profondeur de champ n'est obtenue que pour de grandes valeurs du diaphragme ou alors pour de très faibles focales de l'optique de l'objectif.

- celui de l'angle de vue: le photographe ne voit pas avec son oeil, il est là aussi tributaire de la focale de l'optique photo utilisée qui détermine les dimensions du sujet fixé sur la pellicule (ou sur le capteur en numérique)

- celui de l'éclairage: contrairement au peintre qui applique sur sa toile les nuances et lumières à son gré,
le photographe n'est pas libre de faire varier les éclairages de façon aussi libre et personnelle...il y a de nombreuses contraintes liées à la sensibilité du capteur (ASA), à la vitesse de pose ( en fraction de seconde)

prenons un exemple, toujours à partir d'une toile de Balthus:

si l'on voulait réaliser une photographie du même aspect que celle ci-dessous:



 - pour obtenir la profondeur de champ totale
il serait nécessaire:de diaphragmer un maximum
-  pour que le sujet soit bien éclairé malgré le contre-jour, il faudrait de plus utiliser le flash.
-  étant donné la proximité du sujet, pour le couvrir en entier sur le format,
il serait enfin
   nécessaire
d' utiliser un grand-angle (courte focale) .

Un paramètrage correct serait peut-être:  focale équivalente (24x36 argentique):  28 mm
                                                            sensibilité argentique 400 ASA voire 800
                                                            diaphragme: 16 ou 22
                                                            pose 1/125 ou 1/60 au flash

à essayer...en prenant quelques mesures préalables au posemètre.




samedi 12 février 2011

Villeglé sous les feux des projecteurs


Marrakech  

Les oeuvres de J. Villeglé sous les feux des projecteurs

L'artiste peintre français Jacques Villeglé expose, pour la première fois au Maroc, ses œ?uvres artistiques depuis le 4 courant et jusqu'au 1er mars prochain à Marrakech.
Visible aux cimaises de la Galerie d'Art Matisse à Marrakech et à Casablanca (1er février au 1er mars), cette double exposition donne à voir un ensemble exceptionnel et riche d'affiches lacérées des années 60 à 90, outre une sélection de graphismes sociopolitiques.
Les mordus de ce genre artistique et le grand public en général auront ainsi à apprécier des oeuvres anciennes et inédites de cet artiste de renommée internationale.
En 2004, avec l'inauguration après extension du MoMa : "Museum of Modern Art de New York", Jacques Villeglé était le seul artiste européen en vie à exposer dans la salle consacrée au Pop Art.
Pour nombre d'observateurs, il s'agit d'une consécration bien légitime pour celui qui signa en 1960 dans l'atelier d'Yves Klein la première déclaration constitutive du mouvement des Nouveaux Réalistes, aux côtés d'Arman, Dufrêne, Hains, Tinguely, Raysse, Spoerri. Des artistes aujourd'hui "historiques", qui avaient voulu s'affranchir de l'abstraction et de la figuration pour ouvrir la "peinture" à des éléments empruntés à la vie quotidienne, à des objets prélevés dans la réalité de leur temps à la suite de Marcel Duchamp.
Quant aux affiches lacérées de Villeglé, elles s'inscrivent à la fois dans une géographie personnelle, car fruit de promenades de l'artiste dans les villes et Paris, mais portent aussi le témoignage du temps. Une fois arrachées à leur support d'origine, cadrées par le regard de l'artiste et marouflées sur toile, elles portent toutes cette double marque, partie intégrante de l'oeuvre, celle du nom de la rue où elles furent prélevées et la date exacte de cette opération.
L'un des mérites de Villeglé est de permettre, via ses oeuvres, cette étrange alliance de lieu et de temps dont elles deviennent, malgré leur côté intrinsèquement éphémère, le témoin définitif. Ce regard en acte que leur porte Villeglé, sans préméditation, révèle leur immense richesse plastique, leur capacité à provoquer émotion esthétique et souvenir, même s'il n'y a pas d'intervention de l'artiste dans le geste de création.
Autre caractéristique intrinsèque à Villeglé c'est qu'il veille toujours à ne jamais totalement montrer "l'objet" de l'affiche, d'ailleurs, c'est cette réappropriation en négatif qui est bien l'acte par lequel il fait surgir cette "peinture dans la non peinture" qui fera de lui un des représentants les plus reconnus de l'Art français du XXème siècle.
Villeglé crée alors un alphabet personnel fait de signes, de symboles et d'inscriptions qui appartiennent à différents langages, à différentes cultures: les graphismes sociopolitiques.
Il va développer une écriture inédite et singulière qui mixe dans un même ensemble des signes symboliques, des pictogrammes, des sigles politiques, religieux, et ceux de la finance même, en les faisant cohabiter.
MAP

mercredi 2 février 2011

Edward Steichen / Un voyage tous azimuts dans le XXe siècle

La vie d'Edward Steichen (1879-1973) est un roman. Et son oeuvre multiple. Portraits, paysages, natures mortes, mode, célébrités, guerre, publicité… Rien n'a échappé à l'oeil de ce Luxembourgeois devenu citoyen américain à 21 ans et qui, dès ses débuts, a voulu faire de la photographie un art à part entière.
    
    La rétrospective «Edward Steichen. Une épopée photographique», c'est tout un pan d'histoire en 350 images, dont nombre d'inédites. Autant de trésors qui reflètent toutes les facettes d'un personnage éclectique et médiatique. D'un passionné d'horticulture, aussi, grand spécialiste des delphiniums, qui adorait faire pousser des fleurs inconnues.
    



    Il était donc une fois un adolescent doué… Qui commence à photographier sa famille, ses proches, la nature des environs de Milwaukee (Wisconsin): une jeune fille au canotier, un paysage enneigé. C'est la période pictorialiste d'Edward, qui peint aussi, teintée d'impressionnisme. En 1900, il part pour Paris – toute sa vie, il fera des allers-retours entre l'Europe et l'Amérique –, rencontre le sculpteur Rodin qu'il portraiturera, comme Richard Strauss ou Henri Matisse. Steichen est aussi à l'aise avec les artistes qu'avec les mondains. C'est un jet-setter avant l'heure. Et un pionnier de la photo de mode. Sans parler des people. Au début des années 1920, il devient photographe en chef de Vogue et Vanity Fair. Garbo, Dietrich, Roosevelt (Théodore), Chaplin, Fred Astaire, Disney, Gershwin, ont été ainsi «steichenisés». Tous voulaient être «steichenisés» à l'époque. Car il avait l'art de créer pour chacun une ambiance particulière, de piger, très vite, la personnalité de son sujet.

Source: Le Matin